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GIBEL / Regard vers le passé

Le nom de Gibel, qui aurait pour origine le mot arabe « djebel » signifiant hauteur, permet de supposer que le village a été fondé pendant l’occupation sarrazine vers le VIIIe siècle. Du reste, sa position topographique, le large fossé qui l’entourait de tous les côtés, ses constructions serrées dans un étroit espace indiquent que le village a été construit par des hommes de guerre et en vue de la défense. Indépendamment de l’église actuelle, il y eut une église de Saint-André à l’Escloupie et une autre dont on a perdu le nom au hameau de Villepain. Il est probable que ces deux églises furent, elles aussi, détruites pendant les guerres de religion. Le cimetière était situé à l’entrée du village du côté du levant. Il y en avait un autre dit de Pougassin, près de la métairie de Janicot, où l’on enterra les morts jusqu’à la Révolution. Ils ont été remplacés l’un et l’autre par les cimetières actuels. En 1690, Jean Martimor, nommé par Louis XIV conseiller du roi et maire du lieu et communauté de Gibel, fit construire le château de Coulom, face au village, côté sud, qui est toujours resté dans la famille Martimor.

En 1885, Gibel comptait 815 habitants dont 129 au village lui-même. Ils étaient pour la plupart agriculteurs à l’exception de quelques-uns qui exerçaient un métier dans le village et au nombre desquels on comptait deux épiceries, trois auberges, un bureau de tabac, deux écoles, trois forgerons, un charron, un menuisier, un charpentier, un maçon, deux plâtriers, un tisserand, un cordonnier, un tailleur, un boulanger et un meunier propriétaire des deux moulins situés au nord, à 200 m environ du village.

L’église reconstruite après les guerres de religion et rénovée en 2012, le presbytère devenu la mairie, le temple construit en 1822 (le foyer actuel) et les écoles sont les seuls monuments remarquables qui rappellent encore le passé.P. M